La Belgique a détruit le stock d’ivoire saisi, à titre de signal contre le commerce d’ivoire illégal
Toutes les 15 minutes, des braconniers tuent un éléphant pour ses défenses. C’est la raison pour laquelle la Belgique, dans le sillon de la Chine, des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, a participé à une initiative internationale lors de laquelle les stocks d’ivoire illégal ont été détruits.
Le 9 avril 2014, le Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (MRAC) a été le théâtre de la plus grande destruction d’ivoire en Europe : environ 1.500 kg d’ivoire ont été détruits à cette occasion. Par cette action, les différentes parties impliquées (le SPF Finances, la police fédérale, le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement et le Fonds international pour la Protection des Animaux) ont souhaité porter un message fort : l’ivoire issu du commerce illégal et du braconnage n’est ni régularisé, ni mis sur le marché.
Organiser un tel événement au MRAC ne relève pas d’un choix anodin. La Belgique a voulu se montrer solidaire des pays où la lutte contre le commerce illégal d’ivoire et le braconnage d’éléphants constitue un combat quotidien.
Ensuite, la date de la destruction n’a pas été choisie au hasard. Un colloque européen sur la protection de la faune et de la flore sauvages et la lutte contre leur trafic était organisé quelques jours plus tard.